Photographie culinaire : 10 conseils pour bien commencer

 

Spoiler alert; je ne vais pas te révéler LE secret magique qui fera de toi un photographe exceptionnel mais seulement les 10 indispensables pour commencer à pratiquer la photographie culinaire.

Cependant, si tu es passionné de cuisine et de photographie, tu es au bon endroit.

Ces indispensables te permettront de t’expérimenter en tant qu’amateur et de partager tes recettes préférées sur ton blog ou sur Instagram.

 

1. L’indispensable en photographie culinaire est l’appareil photo

 

Il est conseillé de commencer la photographie culinaire avec un appareil photo, tu risques d’être vite limité avec ton téléphone.

Pas besoin d’un appareil photo hors de prix mais je te conseille de prendre un réflex ou un hybride, tu pourras beaucoup plus facilement expérimenter.

Le dinosaure que je suis a commencé avec un Nikon D3200, j’ai continué avec le Nikon D7000 pour finalement passer sur le Nikon D850.

Je n’ai aucune action chez Nikon (même si j’aimerais beaucoup aha) mais j’ai commencé avec eux et suis maintenant habitué à leurs produits.

Si il y a un seul objectif à te conseiller ce serait le 50mm. Sans rentrer dans le jargon technique, il est celui qui te permettra d’avoir sur ton images les proportions les plus proches de ce que voit l’oeil humain.

Si ton budget te permet d’ajouter un trépied et une télécommande c’est vraiment un plus.

Personnellement, j’utilise un trépied Manfrotto 290Dual qui a une tête rotative pouvant se mettre à l’horizontal ce qui est idéal pour faire des photographies en flatlay (vue de dessus)

J’ai commencé avec un trépied Cullman beaucoup moins sophistiqué, plus léger mais très pratique et très bien pour commencer ! Par contre lui ne bascule pas à l’horizontal.

Il est tellement pratique qu’il a aujourd’hui été converti en support pour babyphone…

Pour la télécommande, la premier prix de chez Amazon est très bien ! La mienne est restée dans la forêt de Ténérife aux Canaries mais sinon rien à dire sur elle.

Si par contre tu ne veux pas commander chez eux, j’utilise une télécommande similaire à l’intervallomètre JJC WT 868 qui offre plus de possibilités de paramètres de déclenchements qui ne sont pas indispensables pour commencer.

 

2. Un éclairage adapté est conseillé en photographie culinaire

Par définition latine, la photographie signifie écrire avec la lumière. Donc autant te dire que la lumière est l’élément clef d’une jolie image.

L’idéal pour commencer est la lumière du jour mais il n’est pas toujours évident de photographier dehors alors le plus simple reste de se mettre non loin d’une fenêtre ou dans l’idéal d’une baie vitrée.

Après ce sera à toi de jouer avec tes réglages photos pour avoir le résultat qui te convient.

Par expérience, attention aux jours d’orages où la luminosité change toutes les 10 min sinon ça va devenir de compliqué d’avoir un résultat harmonieux.

3. De bons réglages photos tu utiliseras en photographie culinaire

Pour commencer, le mode automatique de ton appareil photo peut suffire. Surtout qu’il devient de plus en plus performant au fil des ans !

Mais si tu souhaites aller un peu plus loin dans la photographie tu seras vite confronter aux réglages de ton appareil photo.

Conseil dans un conseil, la première chose à faire est de lire le manuel de ton appareil photo. Il regorge d’information sur la multitude de boutons et menus de ton appareil.

Ensuite, à toi de jouer avec les ISO, la vitesse et l’ouverture.

Je n’aborderais dans cet article que l’ouverture qui reste vraiment THE indispensable et je te laisse aller voir cet article pour comprendre le reste.

Avec le mode priorité ouverture (A ou Av) ta seule préoccupation est de modifier l’ouverture de ton diaphragme et l’appareil photo se charge de régler la vitesse et les ISO.

Rapidement, l’ouverture permet de contrôler les pales du diaphragme pour faire rentrer plus ou moins de lumière et de modifier la profondeur de champ soit la zone de flou de ta photographie.

Plus ton chiffre est petit (ex.: 1.4) plus ton diaphragme sera ouvert et ta zone de flou étendue.

Plus ton chiffre est grand (ex.: 22) plus ton diaphragme sera fermé et ta zone de flou réduite.

Le plus simple est d’expérimenter !

Personnellement en photographie culinaire, les ouvertures que j’utilise principalement sont f/5.6; f/8 et f/11 selon les sujets que je photographie.

4. S’inspirer est la clé en photographie culinaire !

Livres de cuisines, magazines culinaires, blog, Pinterest, les sources d’inspiration peuvent être variées et sont surtout nombreuses !

J’ai été abonné pendant plusieurs années à Régal Magazine et Esprit Veggie (qui n’existe plus maintenant malheureusement)

J’aime beaucoup acheter de temps en temps aussi Elle à table, Saveurs Green, Gourmand ou Healthy Food.

Je flane beaucoup en librairie découvrir des livres de cuisine de tout genre et sur Pinterest je crée beaucoup de tableaux en fonction des sujets à photographier ou des clients que je rencontre.

Il existe également depuis peu Capture Food ! Deux photographes culinaires se sont associées pour créer le premier magazine dédié à 100% aux photographes culinaires ! Des idées, des recettes, des conseils et des interviews sont à découvrir au fil des pages.

5. La vaisselle est un des éléments clefs en photographie culinaire

Pas besoin d’une panoplie immense. Tu peux prendre ta vaisselle du quotidien ou tes accesoires que tu as chez toi.

Pour bien commencer, je te conseille quand même de limiter les motifs. Que ce soit sur ta vaisselle ou sur tes tissus, tu risques de peiner à trouver une harmonie.

Les assiettes à desserts sont le petit trompe l’oeil magique pour que ton assiette ne fasse pas démesurer sur ton image et que ce qu’elle contient soit bien gourmand !

A toi ensuite de trouver ton style. Vintage, moderne, clair, sombre… A toi de t’amuser !

6. Les fonds photos sont un très bon atout en photographie culinaire

Bon ok ce n’est pas un indispensable réellement. Le plan de travail de ta cuisine peut suffire. Mais tu vas très vite tourner en rond, crois moi !

De multiples possibilités existent pour avoir des fond photos.

Regarde ton environnement et tu en trouvera. Un joli parquet, un joli carrelage, une planche peinte à l’acrylique, une chute de papier peint, une vieille table, une chaise… Laisse libre court à ton imagination !

Si tu te trouves encore limité malgré tout tu peux acheter des fonds vinyls. Une matière souple et lavable et qui se roule facilement pour ne pas prendre de place.

Je commande régulièrement des fonds photos chez Pastry and Travel et Club Backdrops.

7. Les petits plus pour faire vivre tes photographies culinaires

J’aime beaucoup ajouter aussi des serviettes en tissu ou des fleurs pour apporter du volume, raconter l’histoire de ton image, donner une nouvelle dimension à ton image.

Ces ajouts te permettent aussi d’ajouter un colori supplémentaire à ton image, une saisonnalité en un coup d’oeil ou

L’amoureuse de plantes que je suis, adore les fleurs fraîches sur les photographies culinaires mais ça fonctionne aussi très bien avec des fleurs séchées. Tout dépend du résultat que tu veux !

8. Les bases de composition d’une image

La règle en photographie dont on entend parler partout est la règle des tiers.

Le principe, tracer une griller imaginaire sur ton image et place les éléments principaux de la composition de ta mise en scne sur les points de forces, là où les lignes se croisent.

Rien de magique, mais lorsque l’humain lit une image il va de suite être attiré par ces points sans le savoir.

Mais comme je dis toujours, il faut connaître les règles pour s’avoir s’en affranchir.

La règle des tiers est bien pour commencer quand on sait pas trop par où commencer mais en photographie culinaire tu as aussi la disposition en S, en diagonale ou même symétrique.

9. L’importance de la post production en photographie culinaire

Si tu veux des photographies alléchantes, il est conseillé de passer par la post-production. Elle n’est pas indispensable certes, mais elle apportera ce petit plus à tes photographies qui fait plaisir.

Au studio, je travaille avec Adobe Lightroom et Adobe Photoshop les grands classiques qu’on ne présente plus. Si tu as le budget tu peux avoir une formule d’abonnement à 11.99€/mois. Mais je t’avoue qu’il faut être sur d’en avoir l’utilité.

Avant de me professionnaliser, je travaillais sur Photoscape, un logiciel gratuit qui possède déjà pas mal de possibilités d’expérimentations. Je l’aime beaucoup !

Recadrer, ajuser les contrastes, ajuster la luminosité, là aussi c’est à vous d’essayer, d’expérimenter.

10. Expérimenter tes idées de photographies culinaires !

Je l’ai un peu (beaucoup) répété tout au long de l’article mais il faut essayer, expérimenter, tester, se tromper, rater, recommencer.

C’est en se trompant qu’on apprend.

Expérimenter te permettra de comprendre comment fonctionne ton appareil photo, de comprendre comment fonctionne l’association des matières, des couleurs, des accesoires mais aussi de comprendre ce que tu aimes ou ce que tu veux ou au contraire ce que tu n’aimes pas ou ce que tu ne veux pas.

Vous avez testé cette recette ?

A vous de jouer ! Partagez vos réalisations sur les réseaux sociaux
avec le hashtag #recettedelamouette ou mentionnez @lamouettetoquée !

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